L’Institut Baulieu
Aujourd’hui, près de 850.000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer en France, et 200.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Pour lutter contre ce fléau, le Professeur Baulieu a été parmi les premiers chercheurs à choisir de concentrer ses recherches sur la protéine Tau. Objectif : mettre au point un traitement qui permettrait d’empêcher le développement de la maladie. Notre fonds de dotation accompagne l'institut pour la phase d'analyse préliminaire indispensable à la proposition d'un "candidat-médicament". Il financera notamment les travaux d'un jeune ingénieur en biologie.
La maladie d’Alzheimer: un véritable enjeu pour les décennies à venir
La moitié des enfants nés en 2000 seront centenaires. La bonne nouvelle de cette longévité accrue pose néanmoins la question du vieillissement du cerveau, et du développement des maladies neuro-dégénératives.
Parmi elles, la maladie d’Alzheimer est la plus fréquente et la plus redoutée. En effet, elle est un sujet d’inquiétude pour trois Français sur quatre*.
Elle touche bien sûr les malades (perte d’autonomie), mais plus largement tout leur entourage (investissement émotionnel, budgétaire, temps passé…) et devient un véritable enjeu de société.
De nouveaux progrès, de nouveaux espoirs grâce à une protéine
En juin 2008, le Professeur Etienne-Emile Baulieu crée l’Institut Baulieu. Sa mission : financer les recherches qui permettront de corriger les facteurs qui causent, ou accélèrent, les affections du système nerveux et de mettre au point des traitements efficaces.
Alors que la plupart des laboratoires ciblent leurs recherches sur les plaques amyloïdes, le Professeur Baulieu a été l’un des premiers chercheurs à cibler la protéine TAU.
Cette protéine TAU joue un rôle important dans le bon fonctionnement des neurones. Mais lorsqu’elle vient à dysfonctionner, elle forme des « buissons » qui perturbent alors l’activité des cellules neuronales, et favorisent le développement de maladies neuro-dégénératives.
Avec son équipe, le Professeur s’appuie sur une protéine découverte dans le laboratoire : la FKBP52. Naturellement présente dans l’organisme humain, non directement brevetable, elle n’intéressait de ce fait que peu de chercheurs. Pourtant, il s’avère que cette protéine FKBP52, en quantité suffisante, évite à la protéine TAU de dysfonctionner… et donc à la maladie de se déclarer.
Soutenir les travaux d’un jeune chercheur pour mettre au point un « candidat-médicament » contre Alzheimer
Le programme de l’Institut Baulieu consiste principalement à mettre au point un « candidat-médicament » capable de stimuler la protéine FKBP52 et d’empêcher le développement de la maladie d’Alzheimer.
Mais avant d’arriver à cette étape de développement d’un médicament, de nombreuses analyses doivent être menées. Notre fonds de dotation prendra en charge la rémunération de Corentin Daguinot, jeune ingénieur en biologie, qui a rejoint l’équipe.
Crédit Agricole d’Ile-de-France Mécénat poursuit ainsi son soutien à la recherche contre la maladie. Voir notre soutien à la Fondation Recherche Alzheimer pour une détection précoce de cette maladie ► lire l’article.
Faire évoluer la connaissance en encourageant les travaux de recherche les plus prometteurs sur des maladies qui sont devenues de véritables enjeux de société, tout en soutenant la professionnalisation de jeunes talents : voici ce qui a motivé le conseil d’administration de Crédit Agricole d’IDF Mécénat.
*Sondage IFOP/ Fondation Médéric Alzheimer – juillet 2021 auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.