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Banque universelle

03/10/2019

Yacht : ce qu’il faut savoir sur ce placement

 

À l’approche du salon nautique de Paris, est-ce ou non une bonne idée d’investir dans un yacht ou un bateau ? Actu Patrimoine fait le point sur ce sujet, objet de nombreux fantasmes et parfois, contre-vérités.

Début décembre, le salon nautique est de retour à Paris. L’occasion de voir de près les dernières créations des plus grands noms du nautisme. Yacht, voilier, canot chic… Les amateurs de plaisance n’ont que l’embarras du choix. Mais au-delà du plaisir, est-ce une bonne idée de placement ? Le sujet mérite réflexion.

Investir dans un yacht : une rentabilité fondée sur l’imaginaire de luxe

En effet, investir dans un bateau peut sembler agréable. Mais de là à ce que ce soit en plus rentable, il y a tout de même plusieurs obstacles à surmonter. Le meilleur placement en la matière reste le yacht, dont l’imaginaire de luxe fonde la rentabilité. Au-delà de l’usage pouvant en être fait, sa mise en location constitue en soi une source de revenus, que ce soit en métropole ou dans les DOM-TOM. Toutefois, comme pour tout placement, se pose d’abord la question du montant à investir. Souvent très élevé, est-il néanmoins possible de l’amortir ?

D’où la première question à se poser : que peut-on acheter et à quel prix ? Quelle taille, et donc quel coût d’entretien, entre équipage éventuel, hivernage, assurance… ? Une fois additionnées, toutes ces dépenses s’ajoutent au principal, et peuvent atteindre 2 à 3 % du montant de votre investissement, tous les ans.

L’anneau de port coûte de 50 à 200 euros par mois selon la dimension du bateau et le port d’amarrage. Beaucoup plus dans les zones tendues, où les places se revendent à prix d’or… L’hivernage coûte lui de 5 000 à 8 000 euros à Saint-Tropez ou Toulon par exemple pour un petit yacht. Quant à l’assurance, comptez 3 000 euros par an par exemple, pour un 18 mètres. Autant de coût ajoutés qui finissent par faire douter de l’intérêt d’un tel investissement.

La nécessité de la gestion locative

Seule solution pour parvenir à minimiser tant les charges du bateau que son prix d’acquisition : la mise en location gérance. Mais comment faire ? Chance, les constructeurs sont de plus en plus nombreux à proposer des solutions de locations, à commencer par les plus renommés, tels Beneteau, Jeanneau, ou Windpearl Yachts. A minima, une telle mise en location peut permet de compenser au moins partiellement la décote à prévoir au fil des années, un bateau perdant en principe environ 40 % de sa valeur en seulement cinq ans.

Mais sur un marché de la plaisance qui pèse de plus en plus lourd, c’est peut-être investir directement dans l’un des acteurs du marché qui peut se révéler un meilleur placement. Ainsi, Dream Yacht Catcher vient de s’offrir SamBoat, sorte de AirBnB de la mer, créée il y a seulement trois ans et aujourd’hui valorisée 2,9 millions d’euros. Un investissement audacieux sur un marché connaissant un taux de croissance à deux chiffres. Créé en 2001, Dream Yacht Catcher réalise 145 millions d’euros de chiffre d’affaires, en croissance de plus de 30 % l’an dernier.

Il est désormais le leader mondial de la location de bateaux, devant Sunsail & Moorings. Une belle piste d’investissement, mais aussi une bonne adresse pour mettre son propre bateau en location : la société propose aussi bien de la gestion locative que de la vente sans gestion. Ses programmes incluent des financements pré-autorisés, différents revenus locatifs (virements mensuels ou basés sur la performance), tandis que des conseillers vous informent sur les avantages fiscaux dont vous pouvez bénéficier. Acheter votre bateau en leasing permet, par exemple, de bénéficier d’une réduction de TVA de 50 %).

Dans tous les cas, avant de vous lancer dans un tel projet, parlez-en autour de vous, et n’hésitez pas à demander conseil à des professionnels.

© Paul Malo, journaliste à Economie Matin

Pour aller plus loin :

Dream Yacht Sales

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Beneteau

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Jeanneau

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Windpearl Yachts

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Il s’agit d’un point de vue journalistique et Crédit Agricole d’Île-de-France ne garantit ni la précision ni l’exhaustivité des informations diffusées.

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