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Banque universelle

30/10/2023

Comment réduire ses impôts ?

La Cour des comptes a recensé pas moins de 465 dispositifs destinés à réduire sa fiscalité. Voici quatre recommandations pour tirer le meilleur parti de ces fameuses « niches fiscales ».

Privilégier une approche patrimoniale

La course aux réductions d’impôt ne doit pas interférer outre mesure dans le choix d’un placement. Sa situation personnelle, ses objectifs, son taux d’imposition, le patrimoine déjà détenu, l’horizon d’investissement, sa sensibilité au risque ou la disponibilité de l’épargne constituent des éléments majeurs à prendre en compte. Idéalement, avant de s’engager pour plusieurs années, mieux vaut procéder à un bilan patrimonial afin d’établir la meilleure stratégie selon son profil.

Évaluer le ratio bénéfice risque

La dimension fiscale d’un placement offre indéniablement un plus, sous réserve que les fondamentaux soient réunis. Ainsi, en matière immobilière, les critères d’emplacement, de prix, de qualité du bâti, de potentiel du marché, de rentabilité, doivent être priorisés avant tout. A ce titre, signalons que les experts des filiales immobilières de la Banque peuvent accompagner l’investisseur à chaque étape de son projet. De même au moment d’investir dans des entreprises en direct ou via des fonds communs (fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) et des fonds d’investissement de proximité (FIP)…), il peut être judicieux de consulter son conseiller Banque Privée.

Calculer avec précision ses plafonds de défiscalisation

Il est tout à fait possible de cumuler plusieurs dispositifs. En revanche, il faut tenir compte de l’application d’un plafond annuel global des niches fiscales. Pour l’année 2023, celui-ci s’élève à 10 000 euros, majoré à 18 000 euros pour les réductions d’impôt au titre des investissements en outre-mer et des souscriptions au capital de Sofica. Un point d’attention à garder à l’esprit notamment pour les familles qui consomment un grand nombre d’heures d’aide à domicile (femme de ménage, nounou, soutien scolaire…). En effet, les avantages fiscaux accordés dans le cadre de ces dispositifs entrent dans le plafonnement global de 10 000 euros. Rappelons que les versements réalisés sur des plans d’épargne retraite (PER) et les investissements en loi Malraux sont soumis à d’autres règles de plafonnement. De fait, pour choisir le ou les dispositifs qui correspondent le mieux à son profil et simuler l’impact fiscal des différents scénarios retenus, il est recommandé de contacter son conseiller Banque Privée avec son dernier avis d’imposition.

Tenir compte des durées d’investissement

Tout investissement induit une durée de détention recommandée voire imposée. Ainsi, faut-il conserver les FICP et les FIP au moins 5 ans et un plan d’épargne retraite (PER) jusqu’à l’âge de la retraite, s’engager à louer le logement non meublé à titre de résidence principale pendant 6, 9 ou 12 ans en respectant des plafonds de loyer et de revenus en Pinel et en Denormandie ou encore conserver le bien 3 ans après l’application d’un déficit foncier sur le revenu global. En conclusion, l’investissement avec avantage fiscal s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale. D’où l’intérêt de solliciter son conseiller Banque Privée pour réaliser une étude prenant en compte sa situation et ses objectifs.

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