09/06/2022
Comment investir dans l’immobilier ?
La pierre reste l’un des placements préférés des Français. Valeur refuge, elle permet de conjuguer rentabilité, plus-value et avantages fiscaux, tout en profitant de l’effet de levier du crédit.
Achat d’une résidence secondaire, investissement locatif vide ou meublé, régime fiscal avantageux (Pinel, Denormandie, Malraux, déficit foncier…), achat de parts d’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) ou de SCPI (société civile de placement immobilier), d’une chambre en résidence étudiante, en viager, en démembrement de propriété… : en dehors de l’acquisition de sa résidence principale de nombreuses possibilités s’offrent aux investisseurs pour se bâtir un patrimoine immobilier, en fonction de leur situation personnelle, de leurs objectifs et de leur budget.
Vous aimerez aussi : Investissement immobilier en loi Pinel : avantages et inconvénients
En tout état de cause, le choix d’une opération immobilière, qui implique le plus souvent un engagement sur le long terme, nécessite de faire le point en répondant aux questions suivantes :
Quel est l’objectif de cette acquisition ?
Se constituer des revenus complémentaires, loger un enfant, défiscaliser, s’offrir une résidence secondaire ou une propriété familiale, transmettre progressivement un bien à ses enfants…
Quel est le montant de l’investissement envisagé ?
L’arbitrage entre les différentes solutions dépend du budget mobilisable. L’investissement dans un bien immobilier nécessite d’établir un plan de financement prenant en compte l’ensemble des frais et dépenses. Le recours au crédit offre, par ailleurs, un effet de levier intéressant. Il est donc utile de prendre rendez-vous avec son conseiller Banque Privée en amont pour déterminer ses capacités d’emprunt et pour établir un budget personnalisé.
Mieux vaut-il acheter en indivision ou via une société ?
Le choix dépend de sa situation personnelle (marié ou pas et sous quel régime, avec ou sans enfant), de ses objectifs et de l’objet de l’acquisition (résidence principale, secondaire, locative…). À ce titre, signalons que le choix d’une SCI soumise à l’impôt sur le revenu, n’est pas compatible avec la location d’un bien en meublé.
Vous aimerez aussi : La fiscalité de la Société Civile Immobilière (SCI) en 5 points
Quel dispositif fiscal privilégier ?
Pinel, Malraux, Censi-Bouvard, Denormandie, déficit foncier, monuments historiques… : la fiscalité et les plafonds de réduction applicables diffèrent d’un dispositif à l’autre. Certains permettent une réduction d’impôt, d’autres de diminuer ses revenus taxables. Le choix du dispositif entre dans une stratégie patrimoniale globale. Il dépend de sa situation, de la nature et du niveau de ses revenus et de ses objectifs. Une étude préalable est donc indispensable avant de se lancer. Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par un conseiller Banque Privée qui dispose notamment d’outils de simulation.
Quelle sera la rentabilité effective de l’investissement immobilier ?
Pour la calculer, il faut tenir compte de l’ensemble des paramètres : loyers perçus, éventuelles réductions d’impôts, plus-value à la revente mais aussi des frais liés à l’investissement qu’ils s’agissent des frais d’achat, du coût du crédit et des frais liés à l’entretien (travaux, frais de copropriété…). La rentabilité finale dépendra à la fois de l’évolution des loyers, et des prix de l’immobilier le jour de la revente. Le choix de l’emplacement et son marché locatif sont donc déterminants, afin d’éviter la vacance locative et l’absence de revenus par exemple.
Faut-il s’assurer ?
Pour sécuriser son patrimoine immobilier, il est recommandé de souscrire une assurance emprunteur complète offrant de bonnes garanties en cas de décès ou d’invalidité (attention aux exclusions prévues au contrat en cas d’incapacité ou d’invalidité par exemple), une assurance multirisque habitation (bien vérifier que le montant du capital mobilier et des objets de valeur correspond à sa situation, opter pour une indemnisation en rééquipement à neuf ou vétusté déduite) ou propriétaire non occupant pour un investissement locatif. Il est par ailleurs possible de sécuriser ses revenus grâce à une assurance en cas de loyers impayés.
Bon à savoir
En souscrivant à un prêt, vous pouvez vous engager sur plusieurs années. Cependant, pendant cette période, certains aléas de la vie peuvent survenir. Votre assurance emprunteur peut prendre en charge tout ou partie de votre crédit en cas de licenciement, d’accident, de maladie, ou de décès. Cette assurance permet donc de pérenniser vos projets. En savoir plus sur l’assurance emprunteur
A qui s’adresser ?
Pour aider l’investisseur dans la recherche du bien idoine, son conseiller Banque Privée pourra l’orienter vers les experts des filiales immobilières de la Banque. En relation avec un grand nombre de partenaires, promoteurs, agents immobiliers, architecte ou experts, ils disposent également d’outils permettant de simuler la rentabilité prévisionnelle du projet.