23/07/2019
Le modèle coopératif taillé pour le développement du territoire
Depuis plus d’un siècle, le Crédit Agricole d’Ile-de-France participe à l’enrichissement et au développement socio-économique de son territoire, à travers son activité de banquier-assureur et les actions menées par ses 52 Caisses locales. Un engagement qui n’est pas près de faiblir, comme l’explique Philippe Quevenne, Responsable du développement du mutualisme.
« Financer et faire travailler les entreprises sur le territoire sont deux de nos plus gros enjeux », confie Philippe Quevenne. « En tant que banque mutualiste, nos 52 Caisses locales, nous ancrent historiquement et profondément en Île-de-France. » Conséquence ? Une mission d’utilité à honorer, et une vision à long-terme à cultiver. « Notre but est de placer l’humain au centre de la vie économique et sociale du territoire francilien. » A ce titre, la Caisse locale est chargée de soutenir le développement local en valorisant des initiatives d’intérêt général portées par le monde associatif.
Pour y parvenir, le Crédit Agricole d’Ile-de-France mise sur deux grands atouts du modèle coopératif. Tout d’abord sa philosophie coopérative et responsable, au centre de sa stratégie, positionnée comme un des piliers du plan à moyen terme Osons 2020. « Notre modèle coopératif nous rend proche de nos clients. Chaque année, au cours des Assemblées Générales de Caisses locales, nous soumettons à leurs votes nos projets de résolutions, ce sont les principaux décisionnaires des axes stratégiques de l’entreprise. Nous mettons un point d’honneur à écouter leurs conseils et leurs idées. ». En 2019, près de 10 000 sociétaires ont ainsi pu échanger avec leur Banque, sur ses initiatives et son orientation stratégique. Second atout de la banque mutualiste : des administrateurs élus par les sociétaires et mandatés pour agir sur le territoire de la Caisse locale, pour un rayonnement au niveau régional. La Caisse locale est l’organe coopératif qui représente les sociétaires tandis que l’agence est chargée de l’activité bancaire. Les deux agissent conjointement pour faire du Crédit Agricole d’Ile-de-France un acteur majeur de son territoire.
Financement, un effet domino sur l’emploi
En 2018, le Crédit Agricole d’Ile-de-France a décidé d’analyser son empreinte socio-économique à travers une étude, commandée au cabinet Utopies. « Nous avons notamment mesuré notre impact direct et indirect sur l’emploi en Île-de-France. » Résultat ? Avec plus de 3 900 collaborateurs, l’embauche de 380 personnes en CDI par an, et près de 150 alternants, il est facile de déchiffrer l’impact direct. L’activité de la banque mutualiste induit plus de 180 000 emplois sur le territoire, via le financement de prêts immobiliers, de prêts à la consommation ou le soutien à la création d’entreprises.
Philippe Quevenne parle même de « l’effet domino » d’un prêt immobilier. « Lorsque vous souhaitez acheter une maison ou un appartement, vous faites travailler les corps de métier de la construction : électriciens, chauffagistes, plombiers… Vous achetez votre mobilier dans des magasins de proximité » Pour le soutien à la création d’entreprise, le circuit est « encore plus court » : « une nouvelle société va nécessairement embaucher. » Les principaux secteurs qui en bénéficient en Île-de-France sont : le commerce et les services aux entreprises.
Aux yeux du Responsable du développement du mutualisme, deux clés de succès ont permis à la Caisse Régionale de soutenir autant l’emploi. Tout d’abord l’engagement des collaborateurs au service des clients et des administrateurs sur leur territoire. L’autre clé de succès : la politique de conservation des résultats, qui permettent une solidité financière de la banque mutualiste afin de pouvoir réinvestir au service de ses clients Particuliers ou bien entreprises, mais également de ses collaborateurs. « En conservant 86% de nos résultats, nous pouvons octroyer tous les crédits nécessaires au développement de notre région tout en respectant les règles prudentielles imposées aux banques. » C’est un atout supplémentaire, propre aux banques mutualistes, qui n’ont pas de dividende à reverser à des actionnaires.
Joindre ses forces avec celles des sociétaires
Dans sa mission d’utilité au territoire, le Crédit Agricole d’Ile-de-France peut également compter sur de précieux alliés : ses sociétaires. « Lorsque nos Caisses locales envisagent de soutenir une association, nos sociétaires peuvent eux aussi y contribuer », détaille Philippe Quevenne. Grâce au statut de sociétaire, et à leur carte Sociétaire, les clients peuvent aussi par exemple investir leurs Tookets (une « monnaie solidaire ») dans l’organisme local de leur choix, ou s’impliquer directement dans un projet.
Il est capital que nos sociétaires puissent participer à ce type d’action ayant un impact positif sur le développement de leur région, qu’ils se sentent appartenir à une communauté et qu’ils en soient fiers.
Au cours de la précédente semaine du sociétariat, le Responsable du mutualisme a ainsi lancé l’action Cravate Solidaire. L’objectif ? Collecter au sein de nos agences des tenues professionnelles auprès de collaborateurs et de clients, afin de les offrir à des personnes éloignées de l’emploi. Ces dernières ont également bénéficié de coaching d’aide à l’écriture d’un CV par des bénévoles afin de les aider à réussir leurs entretiens d’embauche.« Il est capital que nos sociétaires puissent participer à ce type d’action ayant un impact positif sur le développement de leur région, qu’ils se sentent appartenir à une communauté et qu’ils en soient fiers. » Le succès de l’initiative Cravate Solidaire a encouragé le Crédit Agricole d’Ile-de-France à organiser d’autres défis. « Les courageux Franciliens prêts à s’investir pour faire bouger leur territoire, afin de soutenir les associations et les emplois locaux seront surpris », confie tout en gardant le mystère Philippe Quevenne.