04/09/2023
Comment votre Banque Privée peut-elle vous accompagner dans l’investissement socialement responsable ?
Soucieux de mieux prendre en compte les enjeux de développement durable en matière de placements, un nombre croissant d’épargnants se tournent vers des produits d’investissement socialement responsable pour donner du sens à leurs placements financiers.
Selon une récente étude de l’Autorité des marchés financiers (AMF), plus d’un Français sur deux affirme en effet prendre en compte les enjeux de développement durable en matière d’épargne, tandis que 76 % d’entre eux estiment que l’impact des placements sur la qualité de l’environnement (pollution, biodiversité, etc.) représente un sujet important.
LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES EN PREMIÈRE LIGNE
Cela tombe bien car, depuis de nombreuses années, les acteurs de l’industrie financière se sont mis en ordre de marche pour répondre aux grands défis planétaires, en particulier la lutte contre le réchauffement climatique. Et malgré les efforts déjà réalisés, les banques, les sociétés de gestion et les investisseurs institutionnels sont appelés à continuer de jouer un rôle toujours prépondérant, tant les besoins demeurent immenses.
UNE OFFRE TOUJOURS PLUS RICHE
C’est justement pour orienter l’épargne de leurs clients vers le financement de projets vertueux pour la planète que la plupart des banques ont lancé des offres de dépôts RSE, tandis que les sociétés de gestion ne cessaient d’élargir leurs offres en matière d’investissement socialement responsable (ISR). L’ISR se définit comme le placement dans des valeurs, à travers un fonds ou en direct, qui prennent en compte des critères extra-financiers de type ESG (Environnementaux, Sociaux, et de Gouvernance), en plus des critères financiers.
Cette approche responsable s’applique aujourd’hui à diverses classes d’actifs, parmi lesquelles les actions cotées, les obligations, le capital-investissement (ou private equity) ou encore l’immobilier, avec par exemple des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) investies dans des bâtiments éco-construits. D’après la dernière enquête annuelle sur la gestion Investissement Responsable de l’Association française de la gestion financière (AFG), l’encours de la gestion Investissement Responsable en France s’établissait ainsi à 2 108,1 milliards d’euros fin 2021, en hausse de 33 % sur un an.
PLUSIEURS LABELS CO-EXISTENT
Pour tenter d’aiguiller les épargnants, plusieurs repères ont vu le jour :
- le « Label ISR »: depuis 2016, ce label créé par le ministère de l’Économie et des Finances permet de distinguer les fonds d’investissement mettant en œuvre une méthodologie robuste d’investissement socialement responsable, qui aboutit à des résultats mesurables et concrets. Depuis 2020, les fonds alternatifs (FIA) et notamment les fonds immobiliers (SCPI et OPCI) sont également éligibles au label. A fin 2022, plus de 1 130 organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) investis en actions et/ou en obligations en bénéficiaient, pour un encours global de 742 milliards d’euros ;
- les « fonds à impact »: à la différence des fonds ISR, qui vont chercher à se positionner sur des entreprises aux pratiques ESG responsables, ils visent à accélérer la transformation des sociétés qu’ils accompagnent, dans le but d’atteindre des objectifs environnementaux et sociaux ambitieux. Selon l’AFG, 46 % des sociétés de gestion française déclarent gérer au moins un fonds de cette nature. De 24,3 milliards d’euros en 2020, l’encours global de ces véhicules avait atteint 60 milliards d’euros un an plus tard. Afin de démontrer l’impact de leurs placements dans ces domaines, ces fonds doivent s’appuyer sur trois piliers : l’intentionnalité́, qui correspond à la volonté́ de générer un bénéfice social et/ou environnemental ; l’additionnalité, qui vise à démontrer que ce bénéfice n’aurait pas été aussi important sans le financement apporté ; et enfin la mesure, qui repose sur l’évaluation précise de ce bénéfice.
Veillant au respect de ces règles, la réglementation européenne impose depuis 2021, via le règlement SFDR sur la publication d’informations en matière de durabilité, des obligations de transparence aux gérants des fonds estampillés durables. Ceux-ci doivent dorénavant être classés en deux catégories :
- les fonds dits « Article 8 », qui promeuvent des caractéristiques environnementales et/ou sociales ;
- les fonds dits « Article 9 », qui visent l’investissement durable.
UN VASTE CHOIX DE THÉMATIQUES D’INVESTISSEMENT
En dépit de ces certifications, il n’est pas toujours simple pour les épargnants de s’y retrouver. Comme l’a récemment rappelé l’AMF, les notions de placement durable ou responsable et d’ISR apparaissent floues et les concepts tels que les critères ESG ou extra-financiers opaques pour bon d’entre eux. Pour s’y retrouver, l’accompagnement par des spécialistes, et plus particulier par votre banquier privé, est donc tout sauf superflu. Au-delà de la dimension pédagogique, ce dernier saura en effet vous aiguiller vers les fonds dont la thématique d’investissement vous tient à cœur : préservation de l’eau, développement urbain, alimentation saine, économie bleue (ressources aquatiques), énergies propres (renouvelables, hydrogène…), etc. Entre les solutions innovantes conçues par le Groupe Crédit Agricole, celles de sa filiale Amundi et les partenariats exclusifs noués par notre Banque Privée, les opportunités ne manquent pas.
BON À SAVOIR
UN ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISÉ
Les équipes de la Banque privée du Crédit Agricole Ile-de-France sont à vos côtés pour vous accompagner dans votre démarche de placement socialement responsable et solidaire. Après avoir identifié avec vous le projet qui vous correspond, nous vous proposerons les solutions adaptées.